Haut Atlas 2025 : sur les sentiers du Toubkal, l’appel de l’altitude par Eric COQ n° 1243

Du 15 au 20 octobre 2025, vingt-cinq marcheurs se sont enfoncés dans les reliefs puissants du Haut Atlas marocain, ce massif rude et magnifique où chaque vallée semble raconter une légende. Dès les premières heures, le ton est donné : marcher, respirer, grimper, entre 5 et 7 heures par jour, dans un univers où la roche, le vent et la lumière dictent leur loi.

Dans le groupe, cinq anciens parachutistes – Christian Trouillet, Raymond Carrion, Eric Coq, et deux autres compagnons – retrouvent des sensations familières.

On s’épaule, on plaisante, on serre les dents. La montagne, elle, observe en silence. Chaque journée apporte son lot de défis. Sentiers suspendus au-dessus des gorges, villages accrochés à la pierre, plateau balayé par les rafales…
 Le Haut Atlas ne se donne pas, il se mérite. Mais il récompense : des panoramas immenses, des soirées partagées autour d’un thé brûlant, et cette fraternité rare qui naît dans l’effort.

 Le poids du sac à dos rappelle celui des marches d’antan, la pente raide réveille les vieux réflexes, et l’entraide, elle, ne les a jamais quittés. ( Hein CRCRI n° 578 ? )

Puis, au bout de l’aventure, se dresse l’inévitable : le Toubkal, 4 167 mètres d’altitude, silhouette imposante qui semble garder les secrets du massif. Ce géant n’était pas au programme. Pourtant, face à lui, impossible de ne pas sentir un frisson. Un défi. Une envie de revenir, de monter plus haut, de voir ce que le sommet veut bien dévoiler. Pour plusieurs d’entre nous, le rendez-vous est déjà pris.
En 2026, ce sera peut-être l’heure d’aller jusqu'au sommet. Le Haut Atlas ne laisse jamais partir sans laisser une trace. Et parfois, il murmure : à bientôt.